JOURNAL LE MATIN : JOURNALISTE MENTEUSE

Le Matin, journal : petite anecdote, retour en arrière de 25 ans, en juillet 1995. Une journaliste du journal Le Matin me contacte pour savoir si elle pouvait venir sur le tournage du film Décadence. J’ai donné mon accord à condition de ne pas demander aux comédiens de divulguer le scénario du film. La journaliste, Marie-France Boillat, arrive sur le tournage et la première chose qu’elle fait, c’est le tour des comédiens et techniciens pour connaître le scénario. Personne n’a répondu car je leur avais demandé de ne rien dire. C’était insupportable car elle dérangeait toute l’équipe. Il lui fallait quelque chose de croustillant à raconter dans son article. Alors elle n’a pas hésité à mentir en écrivant qu’il y avait des scènes de tortures d’enfants dans le film. C’était évidemment totalement faux. L’article, ou plutôt le torchon, est paru le 31 juillet 1995. J’ai immédiatement contacté la journaliste, si on peut appeler cela une journaliste, pour avoir des explications. Marie-France Boillat m’a répondu qu’elle devait faire un article d’une page et qu’il fallait absolument remplir cette page, quitte à inventer. Elle avait pourtant suffisamment d’informations pour écrire un bon article. Si cela arrivait aujourd’hui, je déposerai plainte et demanderai un dédommagement. Mais il y a bien longtemps que je n’ai pas autorisé un journaliste à venir sur un tournage. Le Matin s’est plaint de la forte baisse des ventes à cause du net et a arrêté il y a quelque temps de paraître en semaine. Il existe désormais sous forme papier uniquement le dimanche. La baisse des ventes ne viendrait-il pas aussi des articles qui étaient pour la plupart inintéressants et bourrés de ragots ?
Photo : Le logo et l’extrait de l’article appartiennent à Tamedia et Le Matin.

Le Matin, journal : petite anecdote, retour en arrière de 25 ans, en juillet 1995. Une journaliste du journal Le Matin me contacte pour savoir si elle pouvait venir sur le tournage du film Décadence. J’ai donné mon accord à condition de ne pas demander aux comédiens de divulguer le scénario du film. La journaliste, Marie-France Boillat, arrive sur le tournage et la première chose qu’elle fait, c’est le tour des comédiens et techniciens pour connaître le scénario. Personne n’a répondu car je leur avais demandé de ne rien dire. C’était insupportable car elle dérangeait toute l’équipe. Il lui fallait quelque chose de croustillant à raconter dans son article. Alors elle n’a pas hésité à mentir en écrivant qu’il y avait des scènes de tortures d’enfants dans le film. C’était évidemment totalement faux. L’article, ou plutôt le torchon, est paru le 31 juillet 1995.